È ben noto che l'IRS si trovava
per settantaquattro anni (1887-1961) in Via Vittorino da Feltre, vicino al
Colosseo. C'era arrivato lì il cuore di
San Eugenio e lo abbiamo venerato (culto privato) gli scolastici ogni sera prima
di andare al letto. Nel 1908 fu eretto un monumentale “tabernacolo” in marmo
per custodirlo degnamente. Era una riproduzione della Chiesa Missione di Aix.
Oggi il cuore di Sant'Eugenio è venerato in una cappella laterale della casa
generalizia. Quel primo monumento romano, quando l'IRS lasciò via Vittorino da
Feltre (nel 1961), fu trasferito in via Aurelia 290 e dimenticato in una
tastiera. P. Roberto Sartor l’ha
recuperato e Ioan Bejan, un esperto muratore
romeno, l’ha ricostruito e ora può vedersi in tutto il suo splendore nel giardino
della casa generalizia. Bella idea! Ad perpetuam
rei memoriam!
Ioan al lavoro
De todos es sabido que el IRS
estuvo ubicado durante 74 años (1887-1961) en vía Vittorino da Feltre, al lado del
Coliseo. Allí llegó el relicario con el corazón de San Eugenio y allí lo veneramos (culto privado) los escolásticos a diario, al
ir a acostarnos. En 1908 se erigió un monumental “sagrario” marmóreo para
custodiarlo. Reproducía la Iglesia de la Misión de Aix. Hoy el corazón de S.
Eugenio se venera en una capilla lateral de la casa general. Aquel primer
monumento romano, al cerrarse el IRS de vía Vittorino da Feltre (en 1961), se
trasladó a la casa general y quedó olvidado en un trastero. El P. Roberto Sartor lo recuperó y Ioan Bejan, un experto albañil rumano,
lo ha reedificado y puede contemplarse en el jardín de la casa general. ¡Buena
idea! Ad perpetuam rei memoriam!
Dove era prima in Cuore del Fondatore si torva adesso una sua piccola scultura
Chiesa della Missione, Aix-en-Provence
It is a
known fact that the IRS was situated for nearly seventy-four years (1887-1961)
at Via Vittorino da Feltre, near the Colosseum. The heart of Saint Eugene was
kept there and the scholastics used to pray every night before going to bed. In
1908 a tabernacle like monument in marble was erected to guard the heart in a
worthy manner. It was a reproduction of the mission church in Aix. Today the
heart of St. Eugene is revered in a side chapel of the General House. Following
the departure from the via Vittorino da Feltre in 1961, the monument
was transferred to via Aurelia, 290 and forgotten in the basement. Fr. Roberto Sartor has recently
rediscovered it and Mr. Ioan Bejan,
an expert romanian mason has rebuilt it. It can now be seen in all its glory in
the garden of the General House. Nice
idea! Ad perpetuam rei memoriam!
Inauguration d’un Sanctuaire de famille
Les Révérends Pères qui vont de nouveau se réunir en Chapitre (…) dans notre maison du scolasticat de Rome, y trouveront, avec le même accueil fraternel et empressé, quelques heureuses surprises qui charmeront leur piété et mettront dans leur cœur un chaleureux merci à l’adresse du R. Père Supérieur.
(…) Le R. P. Fabre a fondé un sanctuaire de famille bien précieux que nous allons décrire et dont nous relatons l’inauguration solennelle. Si tous les membres de la Congrégation ne peuvent le contempler et l’admirer de près comme les capitulant, tous ont le droit de connaître son existence et les trésors qu’il renferme.
Ce sanctuaire familial se trouve au fond de la chapelle, sous la tribune. Pour le former, une cloison a enlevé son espace à la nef, dont elle le sépare depuis deux ans. Simple salle des exercices jusqu’à ces temps derniers, le voilà transformé, sans rien perdre de sa précédente destination, en un séjour sanctifié, en un vrai reliquaire.
Quand on y entre, on voit d’abord, à gauche et adossé à la cloison, l’autel des vœux. C’est au pied de cet autel que, dans l’église de la Mission, à Aix, notre vénéré Fondateur et le R. P. Tempier prononcèrent leurs premiers vœux pendant la nuit du Jeudi Saint, 11 avril 1816, comme mention en est faite en lettres d’or autour de la table sacrée. Condamné à l’exil avec nos Pères d’Aix, l’autel du grand souvenir fut dirigé sur Rome par la Vierge miraculeuse qui l’a abrité dans la maison de ses enfants, en s’y abritant elle-même.
Nous ne pouvons taire que, avec la maison de Rome, toute la Congrégation est bien reconnaissante au R. P. Clavé (Arturo Clavé, *Madrid 1854, +Paris 1928. N.de la R.) qui a été, dans cette circonstance, l’instrument providentiel et dévoué de notre Bonne Mère.
Cette Vierge miraculeuse, ainsi appelée dans la famille en mémoire d’un fait établi par la tradition et relaté dans les Missions de 1904, fut solennellement installée par le P. de Mazenod dans l’église de la Mission le jour de l’Assomption de l’année 1823. Elle fait face maintenant à l’autel des vœux (…).
Devant la statue se trouve le prie-Dieu de notre vénéré Fondateur. Il est de chêne, en forme de blason ovale sculpté aux armes de la Congrégation, avec garniture modeste de cuir vert foncé. (…)
Ces reliques sont toutes bien belles et bien précieuses ; mais l’incomparable est gardée dans le fond du sanctuaire comme dans une arche sainte : nous parlons du cœur de notre Père bien-aimé.
Ce cœur vénéré, d’où est sortie notre chère Congrégation, n’est point là tout entier. Une part, confiée dès le principe au scolasticat de Montolivet, a accompagné ce scolasticat dans ses diverses résidences, à Autun, en Irlande et à Liège. Elle est filialement conservée dans ce dernier séjour, amoindrie cependant d’une parcelle qui repose maintenant au scolasticat d’Archeville. La grande partie que Rome possède est celle qu’a toujours possédée la Maison Générale et à Paris et à Liège, et dont le T. R. P. Lavillardière a autorisé le transfert dans la Ville Éternelle, où l’Administration est maintenant établie.
Le monument qui le contient est vraiment digne, peut-on dire, de renfermer ce trésor : richesses matérielles, artistiques, symboliques et pieuses, rien ne lui manque. Sur un énorme bloc de marbre blanc que garnissent des lames de marbre de teintes variées, s’élève en miniature l’église de la Mission, avec sa coupole, ses diverses façades et ses pilastres. Au-dessus de la porte, sur son fronton, les armes de Mgr de Mazenod sont tracées en lignes d’or… Le souvenir est-il délicat ! (…)
Le sculpteur a réalisé à merveille l’idée artistique que l’affection filiale avait inspirée ; comme aussi ont été bien inspirées les trois épigraphes gravées en lettres d’or sur le socle.
Nous les citons : tous seront heureux de les lire et de les méditer. Pour bien comprendre la première, il faut savoir que les scolastiques de Rome se sont cotisés pour demander à la charité les frais de l’érection.
Sur le devant :
PATER O DULCISSIME
CORDI TUO
QUOD FUIT CARITATIS EXEMPLUM
FILII
QUOS UNDIQUE TERRARUM ADSCITOS
MATER ALUIT ROMA
AMORIS INDICEM
EDICULUM DICAMUS
XII CAL. JUNII MCMVIII.
Sur la face latérale gauche :
IGNE DIVINO ӔSTUANS
EVANGELIZARE PAURERIBUS
PRӔCONES APOSTOLICOS
PROLEM PERENNI SOCIETATE
DESUPER SUSCEPTAM
FACES PER ORBEM MISIT.
Sur la face latérale droite :
CARITATEM
ULTIMIS VERBIS COMMENDAVIT
CARITATEM
FILIORUM SUOREM INSIGNE VOLUIT
CARITATEM
HŒREDITARIO JURE SERVANDAM POSTULAVIT.
Le jour choisi a été le lundi de la Pentecôte, 8 juin, jour anniversaire, selon la liturgie, du grand jour où notre bien-aimé Père nous légua son testament de charité, la veille de sa bienheureuse mort qui arriva le mardi de la Pentecôte, 21 mai 1861.
Tous les Oblats de Rome, de la maison générale, du scolasticat et de la via Cairoli, se réunirent, à 9 heures, sous la présidence du T. R. Père Vicaire, dans la salle privilégiée, ornée de palmes et de fleurs. Au centre, sur une petite colonne enguirlandée de lis et de roses, reposait l’urne d’argent qui contient la vénérable relique.
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